
Venu au karaté par le kyokushinkai à l’âge de seize ans en 1973 auprès de Jacques Legrée shihan aujourd’hui 8ème dan IKO (l’organisation dirigée par Matsui Shokei kancho), cinquante ans après je reste d’autant plus attaché à cette école qu’au dojo de l’ACBB (1) sont aussi enseignés taikiken (2) et taïchi chuan (3). J’ai pratiqué notamment le shotokan durant quelques périodes de travail à l’étranger où le kyoku n’était pas représenté, quant à ma très modeste pratique de l’école uechi-ryu elle a débuté durant le «confinement» Covid.
Hormis le vieux souvenir d’une brève et impressionnante séquence d’entraînements auprès de Takemi Takayasu sensei qui déjà connaissait et appréciait Monsieur Legrée, je n’avais aucune expérience de l’école fondée par Uechi Kanbun – qu’il s’agisse des actuelles branches kenyukai ou shubukan.
Or, face au bouclage hermétique des dojos et à l’impossibilité de s’entraîner en extérieur de façon collective hors-dérogations médicales (4), la communauté des enseignants du shubukan (en France et, pour l’Espagne, à Barcelone) a pris début 2021 l’heureuse initiative de proposer des entraînements via «Zoom».
Une option pédagogique évidemment pas unique en son genre, mais construite et tombant à pic.
Sur le moment, l’idée même d’une initiation à domicile par vidéo a pu rebuter : encore faut-il se replacer dans ce contexte sanitaire exceptionnel, dans lequel chacun a été amené à s’adapter à des modalités d’entraînement soudainement et radicalement restreintes.
A travers ces rendez-vous bi-hebdomadaires à la fois studieux et détendus, puis au fil de quelques sessions uechi-ryu à l’issue des périodes de confinement successives, les rares nouveaux-venus dans le circuit uechi-ryu ont rapidement conforté la relation avec cette communauté martiale particulièrement active.
C’est sur le point Okinawa, «berceau du karaté», que s’est opéré un alignement des planètes entre
- d’une part, le rêve ancien d’aller s’entraîner «à la source», né dans le contact avec mon premier et «historique» instructeur alors revenu lui-même d’un séjour comme uchi-deshi (élève interne) au Japon pour contribuer en France à l’essaimage du kyokushinkai (5)
- d’autre part, la connaissance fine qu’a, de la pratique martiale sur l’archipel (6), ce groupe d’enseignants français uechi-ryu.
Depuis, à plus de soixante-cinq ans et une fois retraité, j’ai pu effectuer deux séjours uechi-ryu :
- le premier fin 2022, six semaines à Okinawa auprès de Shimabukuro (7) Haruyoshi sensei (8ème dan)
- le second fin 2023, quatre semaines dans le Grand-Tokyo auprès de Shimoji Yasuo sensei (10ème dan).
Entraînement quasi-quotidien voire bi-quotidien, alors que ces dojos naturellement ne sont pas formellement ouverts sept jours sur sept ? C’est que, parallèlement, j’ai eu la grande chance de pouvoir fréquenter – à Naha comme à Tokyo – un autre groupe de dojos.
Respectivement, ceux de Shichinohe Yasuhiro shihan (initiative personnelle, validée comme telle par mes shihan français) et de Kazumi Hajime kancho (avec l’appui de Grégory Burgel sensei, son ami et représentant en Europe) : Shichinohe et Kazumi, fabuleux ex-champions kyokushinkai, de générations différentes, entretemps passés à des organisations autres que l’IKO, transmetteurs d’exception.
Cependant, nous nous concentrons ici sur le volet uechi-ryu.
Sans doute importe-t-il de préciser, a fortiori dans le cadre d’un témoignage sur la pratique martiale au Japon, qu’aller en parallèle dans deux écoles distinctes a été possible parce que :
- la démarche était totalement transparente, ouverte, confiante de part et d’autre
- les référents en France (uechi et kyoku) avaient été a minima consultés, voire facilitateurs
- les sensei nippons concernés se connaissaient au moins de réputation, et s’estimaient mutuellement.
Sauf exception pour qui se sent une âme de ronin (8) avec une forme d’indépendance légitimée par un parcours martial individuel trapu, généralement seule une telle convergence d’éléments favorables permet de dédoubler ainsi son programme d’entraînements.
Du moins, à partir du moment où ce programme (individuel, hors-visites groupées du type «tourisme martial» de dojo en dojo) a été établi sur la base de recommandations personnelles d’accès à tel sensei.
Sur ce point cependant, je dois à la vérité de rapporter :
- avoir entendu d’un des sensei que j’étais libre de faire ce que je voulais, dans la mesure où je n’avais effectué ce long voyage que dans le but de m’entraîner avec sincérité. Mais il serait imprudent d’oublier la légère marge pouvant exister entre la courtoisie toute nippone d’un sensei de haute volée et sa pensée profonde, à ce sujet précisément.
- avoir été admis dans l’un des dojos après m’y être simplement présenté spontanément. Mais des circonstances spécifiques ont pu jouer dont, justement, le facteur chance m’ayant conduit à cette adresse.
Mes deux expériences uechi-ryu au Japon (Okinawa et Grand-Tokyo) ont été permises, via l’activation de leurs contacts dès avant les deux voyages, par Grégory Burgel et Didier Lorho.
Dans les deux cas, l’accueil dans les dojos a été chaleureux – assiduité et motivation ont aidé pour la suite.
Précision utile pour qui, comme moi, pouvait/peut nourrir des craintes à ce sujet : s’il est (allusivement) signalé, l’éventuel handicap physique est – sans problème – pris en compte par l’enseignant.
Comme dans tout dojo mieux vaut, simplement, ne pas en faire un argument pour éviter, lors des exercices, d’aller constamment chercher la zone orange – entre la verte (confort indolent) et la rouge (supplice physiologiquement contre-indiqué… hors-routines d’endurcissement bien sûr, puisqu’elles sont le sel de l’uechi-ryu !
S’efforcer de faire comme les autres, observer, imiter ou (avant/après le cours) interroger, s’astreindre à souffrir sans grimacer, si l’on a pu arriver en avance travailler discrètement ses gammes (makiwara, katas, renzoku, frappe au sac), être curieux à bon escient, éviter d’agacer en comparant à tout bout de champ avec ce que l’on connaît ou croit connaître… cela, normalement, suffit à favoriser l’intégration.
A ce sujet, porter une ceinture blanche (et s’y tenir) est un bon passeport.
En théorie, le pratiquant itinérant doit la ceindre dès qu’il s’entraîne hors de son dojo ou de l’organisation auquel il est rattaché : excellent principe, qui simplifie tout.
Astuce, pour le cas où l’instructeur nippon visité enjoint – à l’issue du premier entraînement – de «mettre la ceinture noire» lors du cours suivant.
Délibérément partir de France sans ledit kuro obi dans les bagages : donc même pas besoin de mentir pour lui répondre respectueusement que, pour cette simple raison, cela sera impossible.
Le sensei sourira, au passage éventuellement donnera le dogi de l’école que naturellement on voulait acheter par respect pour le dojo d’accueil.
Et garder la ceinture-blanche.
Petit constat : si la «ceinture-noire» ouvre le pratiquant à des libertés nouvelles, que ce soit dans sa recherche intime ou dans le cadre du microcosme martial, la «blanche» se révèle idéale pour la liberté dans l’apprentissage ou le ré-apprentissage.
Pas seulement pour le regard des autres – de façon subliminale : pour se faire pardonner des approximations de débutant.
C’est aussi, pour soi-même, le reflet d’une approche d’apprenant peut-être encore un poil plus profonde : un comportement très naturel finalement, dans une situation où l’on «découvre» – l’esprit «vide» de préjugés et les sens «aux aguets» (entre mu et zanshin ?), pour tenter de mieux capter ce qui est partiellement ou totalement nouveau.
Bien sûr, la limite est celle de la fausse-modestie et/ou du «grade» non-assumé.
Pour cela comme pour presque tout dans un dojo, le mieux est de se conformer aux préconisations des senpai et de l’instructeur.
Ce qui n’empêche pas, y compris en tant qu’étranger, de donner libre cours à des éléments de personnalité : cela peut être l’humour ou au contraire un grand sérieux (non incompatibles), et dépend assurément de son propre stade de maturation – dans la vie en général, et dans la pratique martiale en particulier.
Avoir été formé en France dans un dojo kyokushinkai où l’enseignement se fait quasiment «comme au Japon» m’a aidé à n’éprouver aucune difficulté autre que de pure forme à m’adapter aux variantes uechi-ryu en termes d’étiquette : le salut diffère, le dojo kun aussi (à défaut de l’apprendre illico en langue japonaise, on peut au moins s’intéresser à son contenu), et d’un dojo à l’autre y compris à l’intérieur d’une école il y a de légères variantes.
L’ordre dans lequel les élèves prennent place est strict ici, quasi-indifférent là – la densité de l’effectif présent joue parfois, d’ailleurs les dojos uechi-ryu fréquentés à Naha comme en grande banlieue de Tokyo ne sont pas de vastes salles.
Chaque honbu dojo est un trésor en soi, quant aux éléments constituant son sol (traditionnel, en bois) comme son décor.
La co-existence, parfois, d’une partie extrêmement symbolique et ordonnée et d’une partie nettement plus bric-à-brac est amusante, même si tout y est potentiellement dangereux : techniques redoutables transmises par les grands-maîtres du passé dont les portraits sont affichés, armes traditionnelles très diverses exposées ou remisées, accessoires dédiés à l’endurcissement du corps…
Hors-pauses éventuelles, l’ambiance est policée durant l’entraînement.
La ponctualité est, dans toute la mesure du possible, de mise pour l’étranger accueilli… pourtant, les très longs trajets interconnectés dans le Grand-Tokyo peuvent inclure de mauvaises surprises quant aux horaires.
A Naha, notamment au Minami-dojo, les élèves adultes parfois arrivent… quand ils ont pu se libérer de leurs obligations professionnelles, prioritaires.

Il arrive aussi que Shimabukuro sensei à Naha laisse branchée la chaîne hifi diffusant sa musique moderne préférée : signes de décontraction déroutants au début, côtoyant la plus grande rigueur lorsque sensei par exemple fait impitoyablement répéter tel kata jusqu’à ce que son exécution soit jugée passable – du moins, sur le moment, car une chose est sûre : la fois suivante non plus, il ne lâchera rien !
Même exigence chez Shimoji sensei en son honbu dojo d’Hashimoto, qui si gentiment reçoit avec Miyuki sa femme, et veille de près sur la transmission des fondamentaux.
Par son équipe rapprochée de vétérans, notamment : souriants septuagénaires, à la fois gardiens du temple et prenant un plaisir manifeste à continuer de pratiquer rudement.
Côté katas mais, aussi, côté kote kitae – une épreuve standard en uechi-ryu : pour le pratiquant peu affûté et/ou en formation, la douleur est vive.
Au point que les larmes affleurent, face au senpai métronome restant de marbre.
On devine le visage impénétrable du sensei présidant à l’exercice, sa détermination à faire subir ce rite de passage… et sa satisfaction lorsque le débutant étranger a, peu ou prou, surmonté une épreuve forcément associée à de grosses contusions.
A Okinawa, grâce à Shimabukuro Haruyoshi sensei j’ai expérimenté aussi trois choses restant pour moi comme des privilèges : assister à un passage de grades en présence de soke (Uechi Kancho), visiter en privé le honbu dojo alors désaffecté (avant chantier de rénovation compète)et participer au grand dîner des karatés d’Okinawa en présence de sensei majeurs entourés de leurs disciples.
Bien entendu, en bien d’autres circonstances comme voyageur solo j’ai d’autant plus intensément éprouvé de fortes émotions :
– à Okinawa, s’entraîner au traditionnel Budokan et fréquenter de fond en comble le plus récent Karate-Kaikan (dojos, méga-passage de grades kyokushinkai, musée, salle de lecture, rencontres personnalisées) n’a rien d’exceptionnel puisque ces lieux ont été conçus pour cela, mais constitue pour le pratiquant étranger un must; être convié au domicile personnel d’un senpai est rare, d’autant plus s’agissant d’une maison japonaise traditionnelle avec une étiquette à respecter; les attentions de Shimabukuro Daiki le fils du sensei, moderne héritier autant que superbe combattant; le franc sourire complice des senpai dans l’âpreté de l’entraînement; aller rendre hommage au fondateur Uechi Kanbun dans son village de naissance au nord-ouest de l’île, non loin de la statue à l’érection de laquelle l’association française a contribué…
– à Tokyo aussi, la prise en main pédagogique du gaijin (l’étranger) par les senpai; la générosité du restaurateur de rue qui fournit le bento (repas en boîte) au retour de l’entraînement après une tardive heure et demie de transports en commun; l’extraordinairement courtoise patience de Shimoji Yasuo sensei assurant lui-même le trajet en voiture entre gare et dojo…
Chaque jour, une heureuse surprise – purement martiale ou, plus largement, humaine.
Ces nombreux éléments d’ouverture perçus lors des deux séjours martiaux ont été la réponse escomptée au questionnement qu’a tout pratiquant tant soit peu investi : le karaté en France, il en connaît sinon un rayon, du moins un petit morceau… mais, comment est-ce au Japon ?
Avoir été formé par des instructeurs ayant eux-mêmes expérimenté et/ou s’astreignant à reproduire fidèlement (sans la singer) la façon nippone de s’entraîner et de transmettre est un atout.
Cela ne diminue ni l’intensité des étonnements une fois sur place, ni la nécessité de s’adapter.
D’autant que, d’un dojo à l’autre et d’un sensei à l’autre, même au sein d’une même école les pratiques sont certes uniformes mais pas du tout monolithiques.
Cela devient encore plus vrai lorsque l’expérience du « karaté d’Okinawa» (qu’il soit pratiqué sur l’île, à Tokyo, ou en France dans le cadre de la FFK) est élargie à d’autres écoles – par exemple : shorin-ryu ou goju-ryu.
Ainsi Oshiro Zenei sensei à Paris (goju-ryu) incarne-t-il, lui aussi, avec les élèves de son dojo shodokan en tout cas, ce mélange de rigueur technique et de bonhomie didactique.
Il est patent que l’âge et les années cumulées d’échanges martiaux franco-nippons sont pour quelque chose dans la relation de transmission : toutes les «parties prenantes» ont cultivé le souci constant de s’ajuster les unes aux autres – sans rien lâcher sur l’authenticité okinawaïenne.
Ce haut-niveau d’un karaté estampillé «d’origine», tantôt souple tantôt rêche, est ce qu’alternativement les émetteurs ont à distiller et les récepteurs à préserver.
Dans toute la mesure du possible, car cela ne va pas de soi : pour un pratiquant resté fondamentalement apprenant, limité par l’âge ou par des contraintes spécifiques ne permettant pas de jouer les matamores en randori ou en kumite, le karaté dit «de contact» aussi doit rester une sorte d’agrément : étymologiquement une «conversation», avec soi-même comme avec l’adversaire-partenaire.
Outre contribuer à initier un public handicapé ou âgé à l’art martial interne ou externe, le DIF (9) accordé par la FFK sert en ce cas à donner à voir et percevoir précisément cette image-ci : le karaté peut être, réellement, une pratique vitale et durable.
Témoigner de cela, inlassablement – même lorsque l’impétueux en face semble (voire : affirme) être étanche à cette approche.
Car, avec le temps, inéluctablement tout pratiquant désireux de «durer» y viendra.
De cela, nos sensei et senpai âgés rencontrés en terre nippone, les Okinawaïens uechi-ryu particulièrement, ainsi que Kazumi Hajime kancho moins avancé en âge, ont tout compris : ils n’ont rien perdu de leur combativité, l’ont hissée à un degré élevé de subtilité, l’ont fondue dans un summum de compétence martiale à la fois impitoyable, relâchée et débonnaire.
«Nous avons les mêmes en France», diront certains.
Oui, c’est vrai – quelques Japonais établis dans notre pays, et des Français.
Quelle chance !
Nous pouvons assurément, à ce sujet, nous entendre sur plusieurs noms.
J’en cite un, parce qu’il est mort à Paris il y a un an, le 1er juin 2023 : Albert Waintrop, parmi les pionniers auprès d’Ohshima Tsutomi sensei (shotokan, élève direct de Funakoshi) puis, beaucoup plus tard, disciple de Sawada Mitsuharu sensei.
Albert était de cette trempe : indéracinable malgré ses 85 ans, rompu aux séances de « coup mortel » du plus raide shotokan (irimi), maisplaçant au-dessus de tout partage des approches, vertu pédagogique et entente entre pratiquants issus d’écoles distinctes en France.
A Okinawa, au-delà même des trois formes majeures originelles, écoles et (petits) dojos pullulent.
Il y a des bisbilles et des fâcheries bien sûr mais, à l’occasion, beaucoup savent se retrouver.
J’ignore si Albert aurait fait un «bon» uechi-ryu.
Mais, plus encore après avoir pratiqué là-bas, je suis sûr qu’il aurait fait un très bon Okinawaïen.
Nicolas de Bourgies
Paris, 9 mai 2024

Notes
(1) ACBB : club omnisports municipal de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine, commune jouxtant Paris à l’ouest), dont la section karaté été créée par Jacques Legrée en 1974 (cinquantenaire fêté ce 25 mai 2024).
(2) Taikiken : art martial «interne-externe» créé par Sawai Kenichi sensei (1903-1988, ami d’Oyama Masutatsu sosai,1923-1994, le fondateur de l’école devenue kyokushinkai), parfois abordé comme une forme de prolongement du karaté.
Les enseignants ACBB Jacques Legrée (renshi), Julien Porterie (kyoshi) et Vatha Uk El Chau sont directement affiliés à feu Jan Kallenbach (Pays-Bas, désormais Hans Bakker sensei) et Marshall MacDonagh (Suède) au sein de Taikiken-Europe.
(3) Le taïchi chuan enseigné à l’ACBB, par Jacques Legrée (1944) puis Laetitia Legrée sa fille (1983), est celui de la forme dite Yang, art martial «interne» ici orienté santé, fondé sur des formes à mains nues (séries Terre/Homme/Ciel ou 108 mouvements, série de Pékin ou 24 mouvements, voire l’extraordinaire série de la Compassion) ou avec armes («canne chinoise», sabre, épée, éventail)
(4) Il a fallu songer à déterrer le peu connu décret de 2017 permettant, via un certificat médical, de pratiquer en extérieur (donc, durant les confinements de 2020-2021 : au-delà de l’unique heure de sortie quotidienne autorisée).
(5) Karaté de plein-contact ou jissen karate : kyokushinkai et uechi-ryu relèvent évidemment de cette catégorie
(6) «L’île» d’Okinawa elle-même est un archipel (environ cent soixante îles) dans l’archipel qu’est le Japon.
(7) L’occurrence du patronyme Shimabukuro est fréquente (shima = île), ainsi deux sensei okinawaïens majeurs de l’école uechi ryu connus en France, et d’autres, portent-ils le même nom sans être du tout parents (Shimabukuro Yokinobu, Shimabukuro Haruyoshi).
(8) Samouraï déclassé «errant»
(9) DIF = diplôme d’instructeur fédéral (FFK)